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Dernières actualités avec #Omnium Banque Nationale

Khachanov sort Zverev pour passer en finale à Toronto
Khachanov sort Zverev pour passer en finale à Toronto

La Presse

time5 days ago

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Khachanov sort Zverev pour passer en finale à Toronto

(Toronto) Le Russe Karen Khachanov est venu à bout de l'Allemand Alexander Zverev 6-3, 4-6, 7-6 (7/4) afin de se qualifier pour la finale de l'Omnium Banque Nationale à Toronto. Agence France-Presse En finale de ce tournoi Masters 1000, Khachanov affrontera jeudi un Américain, soit Taylor Fritz (27 ans, 4e), soit Ben Shelton (22 ans, 7e). Khachanov (29 ans, 16e), en battant Zverev (28 ans, 3e) après avoir sauvé une balle de match, a écarté son premier top 10 de la saison pour atteindre une première finale en 2025, la première de sa carrière à l'Omnium Banque Nationale après deux demi-finales perdues. Le Russe n'avait plus atteint la finale d'un Masters 1000 depuis son succès à Paris-Bercy en 2018. PHOTO CHRIS YOUNG, LA PRESSE CANADIENNE Alexander Zverev Mercredi, il a su se montrer patient face à l'Allemand, les deux joueurs tenant presque parfaitement leur service : en 3 h de jeu Zverev n'a fait face qu'à trois balles de bris (deux sauvées), Khachanov à deux (une sauvée). À 6-5 en sa faveur dans la 3e manche, Zverev s'est procuré une balle de match qu'il a été proche de convertir, son retour de revers heurtant la bande du filet avant que la balle ne retombe du mauvais côté. Dans le bris d'égalité décisif, l'Allemand avait pris la main 3-1 avant de perdre les 5 points suivants puis de céder à la deuxième balle de match du Russe, auteur d'un service gagnant.

Mboko : ça se décidera en troisième manche
Mboko : ça se décidera en troisième manche

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time5 days ago

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Mboko : ça se décidera en troisième manche

Mboko : ça se décidera en troisième manche Victoria Mboko a trouvé un deuxième souffle. La Canadienne de 18 ans a remporté la deuxième manche dans la demi-finale de l'Omnium Banque Nationale qui l'oppose à la Kazakhe Elena Rybakina, mercredi. Le match se décidera donc en troisième manche. Rybakina, 9e tête de série, a remporté la première manche 6-1, tandis que McBoko s'est imposée 7-5 en deuxième manche. C'est la deuxième fois du tournoi que Mboko doit disputer une troisième manche. Elle avait aussi perdu la première manche 1-6 face à Marie Bouzkova, au troisième tour, avant de remporter les deux suivantes 6-3 et 6-0. La gagnante de ce duel affrontera en finale, jeudi, la vainqueure de l'autre demi-finale, qui opposera la Danoise Clara Tauson (no 16) à la Japonaise Naomi Osaka. Autres mises à jour à venir.

Bianca Andreescu et la difficile quête du lâcher-prise
Bianca Andreescu et la difficile quête du lâcher-prise

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time10-07-2025

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Bianca Andreescu et la difficile quête du lâcher-prise

Remporter un titre majeur n'est jamais garant de l'avenir dans le tennis féminin. Bianca Andreescu l'a appris à ses dépens. Comme bien d'autres joueuses, d'ailleurs. Andreescu a connu la gloire en 2019 après avoir remporté les Internationaux des États-Unis contre Serena Williams. À peu près tout le monde s'en souvient, puisqu'à peu près tout le monde en parle encore. Chaque fois que la Canadienne de 25 ans se rend disponible pour les membres des médias, comme ce fut le cas jeudi après-midi, il est question de cette saison pendant laquelle presque tous les possibles ont été réalisés. À tort ou à raison, la 146e joueuse au classement mondial et détentrice d'un laissez-passer pour le tableau principal de l'Omnium Banque Nationale disputé à Montréal souhaite « arrêter de vouloir répéter » ce qu'elle a accompli en 2019 pour pouvoir « mordre dans le moment présent ». L'idée n'est pas de renier le passé, mais plutôt de bâtir l'avenir. Toutefois, par la force des choses, elle doit toujours revenir sur cette spectaculaire ascension réalisée il y a six ans. Après tout, c'est ce qui l'a mise au monde. Et pour les gens à l'extérieur de son entourage, c'est comme si remporter un titre majeur était devenu le seul critère de réussite. À Roland-Garros comme à Wimbledon, l'athlète de 25 ans a dû se plier au processus de qualifications. Dans les deux tournois, elle a baissé pavillon à son deuxième match. « Ce n'est certainement pas facile. C'est comme prendre un pas de recul, a-t-elle affirmé à propos de la nécessité de jouer en qualifications, mais je sais que ça va simplement me rendre plus forte. […] Je veux toujours atteindre une finale de grand chelem. C'est encore mon but. Ce n'est pas idéal, mais je sais que je dois passer à travers [les qualifications] pour revenir au niveau. » Et si une accumulation de blessures l'a empêchée de demeurer dans les hauteurs du classement mondial, il est plutôt commun de voir d'autres championnes suivre le même genre de trajectoire. Depuis le sacre de Andreescu aux Internationaux des États-Unis, 11 joueuses ont triomphé en tournoi majeur. Parmi elles, seulement quatre ont conservé leur place dans le top 10. Aryna Sabalenka, Coco Gauff, Iga Swiatek et Madison Keys, gagnantes de quatre des cinq derniers tournois. Si on recule davantage, toutefois, force est de constater que les sept autres joueuses, comme Andreescu, ont aussi été victimes du temps qui passe. Sofia Kenin, Naomi Osaka, Barbora Kreijcikova, Ashleigh Barty, Emma Raducanu, Elena Rybakina et Marketa Vondrousova ont toutes navigué entre les écueils. Croire en ses moyens Andreescu a disputé 15 matchs cette saison. Elle en a gagné huit. Un début modeste, a-t-elle avoué, mais suffisant pour lui donner la confiance nécessaire pour amorcer la dernière étape de la saison sur surface dure. Je veux tout maintenant, mais j'ai appris à prendre un pas de recul. Mon but n'est pas nécessairement de devenir tout de suite numéro un au monde. À ce stade-ci, je veux juste bien me sentir et être en santé. Je sais que le reste suivra, car je travaille fort. Bianca Andreescu C'est à Rome, sur terre battue, qu'elle a le plus brillé. Pour atteindre la ronde des seize, elle a notamment vaincu Donna Vekic (20) et Elena Rybanika (11). Elle a aussi gagné un titre en double, en Espagne. Jouer à un tel niveau contre des adversaires mieux classées représente selon elle « Un bon moyen de voir où est rendu mon jeu. » Au passage, elle a tout de même échappé des matchs qui étaient à sa portée. Comme quoi rien n'est encore tout à fait à point. « Je ne veux pas me mettre trop de pression sur les épaules, a-t-elle ajouté. Je ne veux pas avoir de buts trop concrets de victoires ou de classement. Ça a tout à voir avec la manière dont je me sens. Je dois être patiente, parce que chaque jour est différent. » Elle évoque entre autres choses « l'état d'esprit avant chaque match ». Une façon pour elle d'aborder chaque rencontre avec moins de stress et plus de lâcher-prise. Dans certains aspects, « je sens que mon jeu progresse », a-t-elle avoué. Au service, notamment, elle excelle. 70,3 % de ses premiers services tombent en jeu. Le meilleur taux de réussite de sa carrière. Aucune joueuse du top 10 ne maintient un tel rendement. La plus efficace étant Jasmine Paolini avec un taux d'efficacité de 68,1 %. Andreescu gagne 64,5 % de ses points en première balle. Ses meilleurs chiffres depuis 2021. En deuxième balle, elle a son meilleur ratio de points gagnés (50,8 %) depuis 2022. « J'ai vu les statistiques, j'en parle avec mes entraîneurs. Pour moi, c'est énorme. Ça fait longtemps que je me concentre sur cet aspect du jeu. J'ai changé un peu ma technique […] Et ça fonctionne. Je travaille énormément à renforcir la force musculaire du haut de mon corps. Ça m'aide avec la vitesse et la constance. » Rentrer à la maison Depuis 2019, Andreescu a raté 36 mois d'activité à cause de différentes blessures. « Revenir au jeu, c'était stressant », a-t-elle assuré. Surtout que la qualité du jeu s'améliore de manière exponentielle sur le circuit. Alors elle doit d'une part s'y adapter et d'autre part répondre aux nouveaux critères d'excellence. La moitié des joueuses du top 10 sont plus jeunes qu'elle. Rien pour la faire paniquer, cela dit. Mais elle constate de plus en plus que le temps s'apparente à un danger, alors qu'il était une forme de luxe à l'époque où elle a percé, à 18 ans. « Je sais que je suis encore jeune, mais je suis sur le circuit depuis six ans, et on dirait que ça en fait 15. Plus tu vieillis, plus c'est difficile pour le corps de suivre. » En attendant, elle se concentre sur les tournois de Montréal et de New York « Je dois être dans le moment présent et en profiter. Avant, j'étais tellement concentrée à atteindre le sommet et c'est encore là dans mon subconscient, mais ce n'est pas la chose à laquelle je pense tous les jours. Je veux surtout devenir la meilleure version de moi-même. Que ce soit en étant première au monde, top 10 ou gagnante d'un majeur. »

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